C’est à l’occasion de la 9ème édition du Salon des services à la personne qui se tenait à Paris du 24 au 26 novembre 2015, que trois organisations représentatives des acteurs professionnels du secteur ont annoncé leur regroupement au 1er janvier 2016 au sein d’une fédération commune, la FNSP, fédération nationale des services aux particuliers : il s’agit de la FESP, fédération des services aux particuliers, présidée par Maxime Aiach, fondateur du groupe Acadomia, du SESP, syndicat des entreprises de services à la personne, présidé par Sandra Küntzmann-Burgo, tous deux affiliés aux Medef, et de la FEDESAP, fédération française des services à la personne et de proximité, affiliée à la CGPME, et présidée par Christian Junik, président-fondateur du réseau Apef Services.
Les trois organisations qui, jusqu’à présent, travaillaient séparément à la promotion des acteurs du secteur, ont décidé d’unir leurs efforts et de« joindre leurs moyens, constatant partager les mêmes enjeux de défense des entreprises et employeurs du secteur, de professionnalisation des métiers et de développement de l’activité. »
Les fondateurs de la future FNSP « s’engagent à poursuivre la bataille de l’emploi en portant auprès des pouvoirs publics les propositions propres à libérer les freins à l’embauche dans l’un des (secteurs représentant les) plus importants potentiels d’emplois en France. »
Une « instabilité fiscale et réglementaire devenue massive et chronique depuis 2010 » pénalise le secteur des SAP
Dans un communiqué commun, les trois organisations, rappelant que France Stratégie évalue le potentiel d’emplois à créer dans le secteur des SAP à 1,2 million d’embauches d’ici à 2022, regrettent que des « freins à l’embauche n’aient pas encore été levés » par les pouvoirs publics, stigmatisant « l’instabilité fiscale et réglementaire devenue massive et chronique depuis 2010 » pénalisant leurs activités - subissant notamment « jusqu’à cinq modifications du cadre fiscal en 2013 !. » Ainsi, souligne le communiqué, « de nombreuses études démontrent un impact de 170 000 emplois non créés et de plus de 40 000 emplois détruits du fait de "l’érosion" du cadre fiscal applicable aux entreprises, prestataires, mandataires et coopératives du secteur... »
Face à ces enjeux, la FNSP entend peser de tout son poids auprès des pouvoirs publics, comme « partenaire déterminé et constructif. »
Sous réserve de l’approbation par les adhérents respectifs des trois organisations réunis en en AG extraordinaires, la future FNSP sera présidée à compter du 1er janvier 2016 par Maxime Aiach, secondé par quatre vice-présidents dont Sandra Künntzmann-Burgo et Christian Junik.
La future FNSP aura une double affiliation au Medef et à la CGPME.
Les fondateurs de la FNSP rappellent, dans leur communiqué, l’attachement de leurs trois entités constituantes à un corpus de valeurs communes inspirant leur action :
La qualité du service et l’éthique professionnelle ;
la diversité et la pluralité des métiers (quels que soient la taille, le régime et le modèle économique des acteurs entrepreneuriaux intervenants dans le secteur des SAP) ;
la cohésion d’ensemble et la force de proposition des acteurs ;
la proximité et la territorialité des réseaux de chefs d’entreprises présents dans tout le pays.
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