Simplification : Laurent Granguillaume doit présenter de nouvelles mesures en faveur des entreprises  

Paris, le 11 octobre 2014. Laurent Grandguillaume, député (PS) de la Côte d’Or, nouveau co-président du Conseil de la simplification pour les entreprises, annonce, dans une interview à Dijon L’Hebdo parue début octobre, qu’il va présenter un nouveau train de de mesures, avec Guillaume Poitrinal, l’autre co-président de cette institution.



Laurent Grandguillaume ->Laurent Grandguillaume, auteur d’un rapport très attendu sur l’avenir de l’entreprise individuelle, a été nommé en juin 2014 co-président du Conseil de la simplification pour les entreprises en remplacement de Thierry Mandon, entré au gouvernement.

Dans cette interview à l’hebdomadaire dijonnais, le député de la Côte d’Or rappelle qu’il a effectué un stage dans l’entreprise Nature et Découverte, « pendant une semaine, à la fois au siège mais aussi dans différents magasins comme celui de Dijon : Les échanges ont été fructueux à tous les niveaux de l’entreprise, y compris avec les délégués du personnel. J’ai pu ainsi affiner un certain nombre de propositions dans le cadre du conseil de simplification que je co-préside avec Guillaume Poitrinal. »

Le député déclare aussi dans cet entretien : « L’entreprise, c’est la vie, le quotidien de plus de 20 millions de Français. J’en visite beaucoup. Sur ma circonscription, en Côte-d’Or et ailleurs. (...) Contrairement à ce qu’on pense, Nature et Découverte est une entreprise de taille intermédiaire de moins de 1 000 salariés, dont les capitaux sont familiaux. Ce n’est donc pas un groupe capitalistique. C’est une entreprise non délocalisable, durable qui crée des emplois en France. »

« Il faut arrêter de pointer du doigt les entrepreneurs... »

Laurent Grandguillaume rend un hommage appuyé au rôle des entrepreneurs dans notre pays en les comparant aux hussards de la République (surnom naguère donné aux instituteurs) : « J’ai confiance dans les entrepreneurs même si je comprends la difficulté qui est la leur de se projeter. Il faut arrêter de les pointer du doigt et de les opposer systématiquement aux salariés même s’il faut améliorer le dialogue social. J’espère que toutes les mesures de simplification que l’on prend en créeront un écosystème favorable qui permettra aux entrepreneurs d’investir et ainsi de créer des emplois car ils auront plus de visibilité. Il y a dans notre pays des millions d’entrepreneurs qui agissent dans les territoires. Pour moi, ce sont les nouveaux hussards du XXIe siècle. »

Une "déclaration d’amour" qui conforte celle du Premier ministre Manuel Valls prononcée lors de l’université d’été du Medef : « Moi, j’aime l’entreprise ... »