Simplification : la DGCIS devient la Direction générale des entreprises  

Paris, le 22 septembre 2014. La DGCIS (prononcez "Dégé 6"), Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services du ministère de l’Économie ("Bercy") a vécu. Elle est désormais remplacée par la Direction générale des entreprises (DGE) : c’est simple et clair. On aurait pu y penser plus tôt. Depuis le temps que les pouvoirs publics nous promettent de la simplification administrative ... voici au moins un petit pas dans la bonne direction, pour sortir des sigles et du jargon technocratique envahissant, devenu sabir incompréhensible par le commun des Français !



La DGCIS devient la Direction générale des entreprises (DGE)

Ce changement d’appellation s’accompagne d’une nouvelle organisation, officiellement mise en place le 16 septembre 2014. Dirigée par Pascal Faure, ingénieur général des mines, cette Direction générale des entreprises (DGE) comprend six services :

- le service de l’industrie ;
- le service de l’économie numérique ;
- le service du tourisme, du commerce, de l’artisanat et des services ;
- le service de la compétitivité, de l’innovation et du développement des entreprises ;
- le service de l’action territoriale, européenne et internationale ;
- le secrétariat général. (1)

Complexité et simplification ...

Selon un communiqué publié par Bercy, ces « nouveaux modes de fonctionnement vont permettre une meilleure transversalité dans ses travaux, nécessaire pour appréhender les évolutions économiques dans toute leur complexité ... » Chassez le jargon, il revient au galop ! D’autant qu’il est dit dans ce même communiqué que, parmi les priorités de cette nouvelle DGE, figure ...« la simplification dont la DGE est une cheville ouvrière tant dans l’identification de nouvelles mesures que dans leur mise en application. » (Ouf !)

Au nombre des autres priorités de la DGE, Bercy cite notamment :

- Le renforcement de la politique industrielle et des filières de production, avec la mise en place des 34 plans de la nouvelle France industrielle ;
- Le développement de l’économie numérique, via le plan France Très Haut Débit, l’initiative French Tech, et le plan national pour la robotique ;
- Le soutien à l’innovation, en contribuant notamment à un écosystème favorable s’appuyant sur les pôles de compétitivité ;
- Le développement de l’export, notamment par la mise en oeuvre de stratégies collectives de conquête de marchés ;
- Le renforcement de l’attractivité de la France (...)

Cette nouvelle DGE s’est aussi dotée d’une devise (les publicitaires appellent cela aussi une "promesse") : « le sens de l’entreprise pour l’intérêt général », une formule un peu obscure qui ne doit pas être prise à la légère, car nous dit Bercy, elle « souligne l’engagement de la Direction pour développer la compétitivité des entreprises, favoriser leur création et leur développement, afin de soutenir la croissance et l’emploi sur notre territoire. » Dont acte.
À suivre ...

(1) « Sous l’autorité du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, la DGE élabore et met en oeuvre les politiques publiques relatives à l’industrie, à l’économie numérique, au tourisme, au commerce, à l’artisanat et aux services. Ses 1 300 agents sont mobilisés aux niveaux national et régional à travers les DI(R)ECCTE [directions (régionales) des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi], pour favoriser la création, le développement, l’innovation et la compétitivité des entreprises de toutes tailles, en France et à l’international. La DGE entretient des relations étroites avec les entreprises elles-mêmes et leurs représentants : organisations et fédérations professionnelles, chambres consulaires, réseaux d’accompagnement, etc. »