Une charte controversée
Le préambule de la charte élaborée par ADMICAL est en effet très clair : « le mécénat est un engagement libre de l’entreprise au service de causes d’intérêt général, inscrit dans la durée, sous la forme d’un don financier, de produits, de technologie, ou d’un apport de compétences, sans recherche d’impact sur ses activités marchandes ». Et, c’est là ou le bât blesse auprès de certaines entreprises qui lorgnent sur ce qui se passe aux Etats-Unis où le mécénat enlève de plus en plus son voile et où les firmes n’hésitent plus à intégrer leurs actions mécènes à leur politique de communication.
Un seul exemple, et il est français : en novembre dernier, à Time Square, à New-York, la Fondation L’Oréal n’a pas hésité à projeter sur écrans géants ses actions et ses aides contre le sida ...
La charte d’Admical risque donc de susciter bien des débats à Marseille et ailleurs. Notamment auprès des PME qui ne peuvent plus investir, même dans des actions de générosité ... sans en attendre un retour sur investissement.
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