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Insensiblement, la France est devenue un pays d’entrepreneurs. Une révolution silencieuse dans ce (...)

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FOCUS
« Créer des entreprises de croissance -
Pour un new deal entrepreneurial »
Le rapport de Philippe Hayat à Fleur Pellerin*
 

Face au chômage structurel de masse qui plombe notre pays, il n’y a pas d’autre réponse que la création d’entreprises de croissance, génératices d’emplois. Les pouvoirs publics doivent, sans tergiverser, se fixer comme priorité de créer un environnement culturel, législatif et réglementaire favorable à l’initiative entrepreneuriale, à la prise de risque, à l’innovation et à la créativité. Tel est le message développé dans son rapport remis en octobre à la ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, par Philippe Hayat *. A travers 13 propositions, cet entrepreneur appelle de ses voeux une impulsion politique au plus haut niveau pour « faire de l’entrepreneuriat une grande cause politique nationale : Il s’agit d’encourager la prise d’initiative et l’audace, de générer l’enthousiasme entrepreneurial et l’esprit de conquête, de valoriser le succès et de populariser les créateurs. »

Ce rapport servira de base de travail aux prochaines "Assises de l’Entrepreneuriat" qui doivent se tenir au printemps 2013.
Consulendo.com publie de très larges extraits de ce rapport ambitieux qui doit stimuler la prise de conscience de l’urgence à agir.

« Pour un new deal entrepreneurial -
Créer des entreprises de croissance »

Philippe HayatPar Philippe Hayat *

Rapport de mission à l’intention de Madame Fleur Pellerin, Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique - Octobre 2012

« Les éléments et conclusions du présent rapport se sont nourris de mes expériences d’entrepreneur et de fondateur de l’Association 100.000 entrepreneurs, de l’observation d’expériences étrangères (aux Etats-Unis, en Inde, en Israël, au Canada…) et des échanges avec de nombreux acteurs de l’entrepreneuriat en France au cours de ces dernières années.(...) L’assistance de la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) fut également d’une aide précieuse.

« Le présent rapport s’inscrit dans une vision résolument positive de l’avenir. La France bénéficie d’une capacité d’innovation et d’un potentiel entrepreneurial forts. (...)
L’obligation entrepreneuriale est devenue incontournable et il n’y a plus une minute à perdre. La création et le développement des entreprises sont deux réponses essentielles aux enjeux auxquels nous sommes confrontés : la croissance, l’emploi, l’innovation, la réduction des déficits et de la dette, la sauvegarde des régimes sociaux, l’intégration dans les banlieues...

- Plus de la moitié de la création de la richesse nationale provient des PME, qui génèrent 56% de la valeur ajoutée de l’entreprise France (INSEE, 2005) et représentent 61% des emplois (OCDE 2011). La croissance du nombre de salariés employés en entreprise provient exclusivement des PME (+17% entre 1985 et 2000, Insee, Economie et Statistiques n° 371, 2004).

De plus, en permettant à chacun de se réaliser et porter un projet né de son talent et de son envie, l’entrepreneuriat est une des plus belles façons d’ouvrir l’horizon, notamment celui des jeunes générations.

Encourager une envie d’entreprendre de plus en plus marquée

L’épanouissement personnel et l’indépendance sont les deux aspects les plus nettement associés à l’entrepreneuriat.

Un français sur trois désire entreprendre un jour, et un sur cinq d’ici trois ans. Un jeune sur deux souhaite se lancer. Le rôle des entrepreneurs est reconnu par une très grande majorité de français (sources= "L’envie d’entreprendre des Français", Ifop 2011. "Les Français et leurs entrepreneurs", OpinionWay 2010).

- Le nombre annuel de créations d’entreprise est passé de 180.000 à 550.000 en quinze ans. De plus en plus de français décident de prendre leur vie en mains et il faut se réjouir de cette croissance. La France est un pays d’initiatives.(...)

Pourtant, l’entrepreneuriat est encore peu présent dans les discours et la culture politiques. Il n’est pas inscrit dans l’action politique comme un axe de réforme majeur, central, incontournable.
Il est urgent de placer l’entrepreneuriat au cœur des décisions prises par les Pouvoirs Publics et qui engagent l’avenir du pays.

Mesurer l’effort entrepreneurial national sous l’angle de la croissance

(...) Aujourd’hui, la plupart des entreprises sont créées par nécessité (« j’entreprends pour créer ou retrouver mon emploi ») et non par opportunité (« j’entreprends pour conquérir un marché à partir d’une offre innovante »).

La très grande majorité d’entre elles ne naissent donc pas pour grandir, et celles qui grandissent le font moins vite qu’ailleurs : sur leurs sept premières années d’existence, l’effectif des entreprises françaises croît de 7%, contre 226% aux USA, 32% en Italie, 22% en Allemagne. (Rapport du CAE, analyse sur l’évolution du commerce extérieur, 2007).

« Nous manquons cruellement d’entreprises à potentiel de croissance, donc créatrices d’emplois » !

Notre ambition entrepreneuriale doit à présent se mesurer à notre capacité à faire grandir nos jeunes pousses et créer des emplois. Pour cela, nous proposons d’analyser l’effort entrepreneurial du pays selon la segmentation suivante :

- «  Entreprises employeuses », créées avec un salarié au moins.
- « Entreprises de croissance », destinées à dépasser 10 salariés à terme.
- « Entreprises de forte croissance », destinées à dépasser 50 salariés à terme.
- « Entreprises de très forte croissance », destinées à dépasser 250 salariés à terme (les futures « Entreprises de Taille Intermédiaire »). (...)

En mesurant notre capacité entrepreneuriale selon cette segmentation, le constat est édifiant : nous manquons cruellement d’entreprises à potentiel de croissance, donc créatrices d’emplois, tant en stocks qu’en flux de création annuelle :

- Entreprises employeuses :

La France compte aujourd’hui près de 1,2 millions d’entreprises de plus de 1 salarié, c’est-à-dire que les deux tiers des entreprises existantes n’ont pas de salarié. (Insee, 2012). En 2010, seulement 5% des entreprises nouvellement créées comptent au moins un salarié, soit 30.000 entreprises (INSEE, création d’entreprises selon la taille, 2010), pour 34.000 en 2009 ...

La France créée aujourd’hui trois fois moins d’entreprises employeuses qu’au Royaume-Uni et en Allemagne, et chacune de ces entreprises employeuses (compte) trois fois moins d’emplois celles de ces deux autres pays (Rapport Vale OCDE et rapport Destatis, 2008, Irdeme note mars 2012).

- Entreprises de croissance :

En 2010, seulement 6% des entreprises françaises dépassent 10 salariés, soit environ 200.000 entreprises. (...) Les entreprises dépassant 10 salariés au bout de cinq ans d’activité ne représentent que 1,3% des entreprises créées, soit environ 7.000 entreprises par an (OCDE 2011). A titre de comparaison, les entreprises de plus de 10 salariés représentent 17% du nombre d’entreprises en Allemagne (OCDE 2011). Pour atteindre le ratio allemand, il manque à la France un « stock » de près de 250.000 entreprises de croissance.

- Entreprises de forte croissance :

Seulement 1% de nos entreprises dépasse les 50 salariés, soit environ 33.000 entreprises (Insee 2011). La France "produit" par an environ 1.000 entreprises de forte croissance, intégrant une large partie des 550 entreprises technologiques créées chaque année. (Oseo, 10 ans de création d’entreprises innovantes, 2012).

- Entreprises de très forte croissance :

La France compte aujourd’hui 4.600 entreprises entre 250 et 5.000 salariés (les ETI, « entreprises de taille intermédiaire »), dont 50% ont moins de 500 salariés et 15% plus de 1.000. Ce chiffre étant stable depuis plusieurs années, la France ne produit quasiment aucune nouvelle ETI. Nous en avons deux fois moins qu’en Grande-Bretagne, deux fois et demie moins qu’en Allemagne. (Etude Ernst&Young, ESCP 2008).

Orienter résolument l’action publique vers l’entrepreneuriat de croissance.

Il s’agit donc de concentrer les priorités entrepreneuriales des prochaines années vers la création d’entreprises à potentiel de croissance. Ce sont elles qui créent l’emploi, la richesse et l’innovation.

C’est la raison pour laquelle le présent rapport prend le parti de se concentrer sur l’unique question suivante :
Comment favoriser la création d’entreprises à potentiel de croissance et encourager leur développement ?

Plus spécifiquement, et selon la segmentation ci-dessus, nous nous concentrerons dans ce rapport sur les seules entreprises « de croissance » (destinées à dépasser 10 salariés à terme), de « forte croissance » (50 salariés), de « très forte croissance » (250 salariés).

Fixer des objectifs clairs à cinq ans : 15.000 entreprises de croissance/an !

- Afin de nous mettre au niveau des pays les plus performants en matière de croissance entrepreneuriale, il convient de définir des objectifs à cinq ans. (...) D’ici à cinq ans, il faudrait tendre vers une vitesse de croisière en création annuelle de 15.000 entreprises de croissance (contre 7.000 actuellement), parmi lesquelles 2.000 de forte croissance (contre 1.000 actuellement), dont 500 de très forte croissance.

- 200.000 emplois nouveaux : Une fois cette vitesse de croisière atteinte, ce surplus de création d’entreprises de croissance par rapport à la production actuelle pourrait générer plus de 200.000 nouveaux emplois par an (soit au moins deux fois la création annuelle totale d’emplois de l’entreprise France).

- Six "moteurs de croissance" :

Six leviers d’actions permettront d’atteindre ces objectifs. Chacun d’eux accroît notre capacité à créer et développer des entreprises de croissance :

- Populariser l’entrepreneuriat auprès du grand public.
- Enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes pendant leur cursus scolaire.
- Favoriser la création d’entreprises technologiques.
- Accompagner les entreprises de croissance dès leur création.
- Motiver les talents qui prennent le risque d’entreprendre.
- Faciliter l’accès des PME à de nouveaux marchés.

Les conditions de succès

Faire de l’entrepreneuriat une grande cause politique nationale : Les propositions présentées dans ce rapport impliquent un élan national sans précédent vers la création d’entreprises de croissance.

Pour créer un déclic entrepreneurial à travers le pays, des messages forts doivent être portés par tous les décideurs politiques, en tête desquels le Président de la République et le Premier Ministre.

Il s’agit d’encourager la prise d’initiative et l’audace, de générer l’enthousiasme entrepreneurial et l’esprit de conquête, de valoriser le succès et de populariser les créateurs, comme l’exprime, par exemple, le discours du gouvernement du Québec vers ses entrepreneurs : « Foncez, on vous admire et on vous soutient ». Des décisions d’ordres multiples devront être prises, impliquant une collaboration étroite entre différents Ministères. Rien ne se fera sans une volonté politique forte au plus haut sommet de l’Etat, partagée ensuite à tous les nivaux décisionnels.

Définir une feuille de route validée par le Gouvernement : un « plan PME global »

L’importance de l’enjeu et la multiplicité des intervenants impliquent que les propositions du présent rapport soient validées par le Gouvernement, dans le cadre d’un plan PME global, dont l’entrepreneuriat de croissance constitue l’un des volets. (...)

La mise en oeuvre de cette feuille de route pourrait faire l’objet d’une double gouvernance :
- politique, en la personne de la Ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Economie Numérique.
- opérationnelle, en la personne d’un Entrepreneur.

- Cette gouvernance inclura les représentants des différents Ministères concernés par les plans d’actions (notamment le Ministère de l’Education Nationale et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), ainsi que des personnalités représentatives de l’Entrepreneuriat. Elle devra représenter l’enjeu entrepreneurial dans les concertations et les sommets sur l’emploi, la croissance, ainsi que dans les débats nationaux sur les questions économiques et sociales.

- Le travail sur les six leviers décrits dans le présent rapport sera pris en charge par six binômes entrepreneur / représentant du Ministère concerné, qui finaliseront et chiffreront les objectifs et les plans d’actions correspondants, puis assureront la mise en œuvre des propositions. Celle-ci doit entraîner et fédérer toutes les parties prenantes, publiques et privées, sur chaque thème.
Elle s’effectuera en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés et les collectivités locales. Des indicateurs opérationnels précis permettront de mesurer les progrès accomplis.

Réorienter les aides publiques et fédérer les financements privés

- Les financements nécessaires à la mise en place de ces propositions existent déjà. Les sommes aujourd’hui consacrées à la création et au développement des entreprises sont à reconsidérer en fonction des priorités liées à l’entrepreneuriat de croissance.

- En s’appuyant sur l’actuel travail de la Cour des Comptes concernant le financement public de l’aide à la création d’entreprises, les groupes de travail sur chacun des leviers doivent avoir la possibilité de :

- rationaliser la multiplicité des opérateurs chargés de mettre en place ces aides,
- flécher ces financements vers les priorités de son plan d’actions et vers les acteurs qui en seront les plus moteurs sur le terrain,
- mesurer l’efficacité de ces aides au regard des résultats obtenus.

Une fois les plans d’actions clairement identifiés, il faudra fédérer les financements privés, notamment ceux des Fondations et initiatives dédiées à l’entrepreneuriat, et produire ainsi un effet de levier sur les investissements publics. »

* Entrepreneur, investisseur en capital,Philippe Hayat est le président fondateur de l’association "100 000 entrepreneurs" qui organise des conférences/témoignages de chefs d’entreprise dans les collèges et lycées.

* * *

Synthèse des 13 propositions du rapport Hayat

Pour actionner chacun de ces six "moteurs de croissance"(décrits plus haut), le rapport Hayat présente 13 propositions, déclinées en objectifs et recommandations :

- Moteur I : Populariser l’entrepreneuriat auprès du grand public.

Constats : Image négative du monde de l’entreprise. Culture peu incitative à l’initiative.
Objectif : Donner envie d’entreprendre.

- Proposition 1 : Lancer une campagne médiatique nationale d’encouragement à l’entrepreneuriat.

Constats : Nombreux publics d’entrepreneurs potentiels. Absence de formation et d’information.
Objectif : Donner à tous les entrepreneurs potentiels le bagage minimum nécessaire pour entreprendre.

- Proposition 2 : Mettre en place des points d’information, de conseil et de formation auprès des différents publics d’entrepreneurs potentiels.

- Moteur II : Enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes pendant leur cursus scolaire.

Constats : Entreprendre, une opportunité pour les jeunes. Méconnaissance du monde entrepreneurial.
Objectif : Transmettre la culture et l’envie d’entreprendre au collège et au lycée.

- Proposition 3 : Assurer une sensibilisation structurée à l’entrepreneuriat pour tous les collégiens et lycéens de 13 à 18 ans.

Constats : Enseignement supérieur en entrepreneuriat inégal et timide. Peu de jeunes entrepreneurs à la sortie des études. Naissance des Pôles Entrepreneuriat-Etudiants.
Objectif : Permettre à tout étudiant de l’enseignement supérieur de créer son entreprise sur son campus.

- Proposition 4 : Généraliser les filières entrepreneuriat (de la formation à la création effective) dans l’enseignement supérieur.

- Moteur III : Favoriser la création d’entreprises technologiques.

Constats : Faiblesse chronique de la valorisation de la recherche française. Multiplication des acteurs et des structures. Unités de valorisation plus administratives qu’entrepreneuriales.
Objectif : Convertir les innovations technologiques en créations d’entreprise.

- Proposition 5 : Structurer les unités de valorisation de la recherche selon une dynamique entrepreneuriale.

Constats : Faible production d’entreprises technologiques innovantes en France, malgré un soutien affirmé des Pouvoirs Publics. Développement d’une offre publique de financement. Absence de véritables clusters à la française.
Objectif : Créer 1.200 créations d’entreprises technologiques à forte croissance par an d’ici cinq ans.

- Proposition 6 : Organiser des écosystèmes Recherche / Enseignement / Incubation / Financement («  clusters ») dédiés à la création d’entreprises innovantes.

- Moteur IV : Accompagner les entreprises de croissance dès leur création.

Constats : Outils de mesure de la croissance inefficaces. Enregistrement administratif des créations d’entreprises sans analyse de potentiel.
Objectif : Permettre le suivi des 7.000 (à terme 15.000) entreprises de croissance dès leur création.

- Proposition 7 : Se doter des outils pour repérer les entreprises de croissance dès leur naissance.

Constats : Réduction possible du taux d’échec entrepreneurial. Multiples réseaux accompagnant surtout de très petites entreprises. Foisonnement de financements locaux centrés sur la création plus que sur le suivi.
Objectif : Renforcer la pérennité et le développement des 7.000 entreprises de croissance créées chaque année (à terme 15.000).

- Proposition 8 : Assurer localement l’accompagnement de toute entreprise de croissance, à chaque phase de son développement.

- Moteur V : Motiver les talents qui prennent le risque d’entreprendre

Constats : Risque de l’entrepreneur fiscalement de moins en moins rémunéré. Tentation d’entreprendre ailleurs. Fuite d’entrepreneurs, donc de futurs business angels...
Objectif : Préserver les entrepreneurs sur le sol national, afin qu’ils entreprennent en France et y réinvestissent le fruit de leurs réalisations.

- Proposition 9 : Inciter fiscalement l’entrepreneur à la croissance et la prise de risque.

Constats : Besoin déterminant de financement d’amorçage. Financement d’amorçage : une mission de service public. Faible nombre de « business angels » en France.
Objectif : Augmenter le nombre d’investisseurs individuels de 8.000 à 50.000, et leur montant moyen investi à 100.000 €.

- Proposition 10 : Inciter fiscalement les « business angels » à financer l’amorçage des entreprises.

Constats : Difficulté d’attirer les talents dans les jeunes entreprises et de les intéresser au capital. Nécessité d’une motivation collective, mais aussi d’une certaine flexibilité.
Objectif : Inciter au recrutement des talents dans les PME.

- Proposition 11 : Proposer aux salariés un « pacte social PME » pour davantage d’intéressement, de responsabilité sociale, mais aussi de flexibilité.

- Moteur VI : Faciliter l’accès des PME à de nouveaux marchés. Constats : PME à l’export : une faiblesse chronique. Entreprises mal préparées à exporter. Nombreuses PME à fort potentiel exportateur.
Objectif : Concrétiser le potentiel d’exportation de 10.000 PME (ETI et jeunes entreprises de forte croissance).

- Proposition 12 : Préparer individuellement chaque PME de forte croissance à l’export.

Constats : Rapport de force défavorable aux PME. “Small Business Act” européen encore théorique. Initiatives françaises prometteuses. Trop faible part des PME dans les commandes publiques et celles des grands groupes.
Objectif : Faire tendre vers 50% la part des PME dans les dépenses d’achat des groupes et des marchés publics.

- Proposition 13 : Concrétiser un « small business act » français ambitieux pour les PME. Remarque sur le périmètre du rapport :

Ces propositions se concentrant sur l’émergence et le développement d’entreprises de croissance, elles ne traitent pas deux sujets importants, qui pourront être abordés dans d’autres études :
- les formalités de création d’entreprise, et notamment la simplification des différents paramètres et statuts juridiques de la création ;
- la transmission des entreprises, et notamment la transmission des petites entreprises de moins de 10 M€ de chiffre d’affaires.

- Téléchargez le texte complet du rapport de Philippe Hayat : « Pour un new deal entrepreneurial - Créer des entreprises de croissance », octobre 2012.

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