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Décryptage
Auto-entrepreneurs : qui sont-ils ?
Par André Letowski
 

La création d’entreprises en France se maintient à des niveaux toujours élevés. Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE, le nombre cumulé de créations au premier trimestre 2010 a augmenté de 33 % par rapport au premier trimestre 2009. Année qui était déjà en nette hausse du fait de la mise en place du nouveau régime de l’auto-entrepreneur.

Durant les quatre premiers mois de l’année 2010 (de janvier à avril), 239 528 nouvelles entreprises ont vu le jour, dont 61 % sous le régime de l’auto-entrepreneur (soit 144 981 entreprises - à comparer aux 320 019 enregistrées sous ce régime au cours de l’année 2009). Sur cette période, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 25 % au regard des quatre mois équivalents de l’année précédente.

Depuis son lancement officiel le 1er janvier 2009, 55 % des créateurs d’entreprises ont opté pour le régime de l’auto-entrepreneur : ce dispositif simplifie nettement les modalités d’établissement et n’implique le paiement de charges sociales et fiscales qu’ a posteriori, lorsque un chiffre d’affaires a été encaissé.

Qui sont les personnes qui ont opté pour ce régime spécifique, quels secteurs d’activité ont-elles choisi et quel revenu en tirent-elles ?
Expert chevronné de la création d’entreprise, André Letowski analyse pour Consulendo les dernières données disponibles.

Auto-entrepreneurs :
Qui sont-ils ?

Par André Letowski, expert en entrepreneuriat et création d’entreprises

André LetowskiLe boom des auto-entrepreneurs a généré une hausse de 75% du nombre de création d’entreprises en 2009 au regard de 2008. L’INSEE a recensé 320 000 auto-entrepreneurs en 2009, un chiffre proche de celui de l’ACOSS (296 000). Leur nombre continue de progresser en 2010 : 110 788 demandes de créations sous le régime de l’auto-entrepreneur enregistrées depuis le début de l’année, soit plus d’une création sur deux.

Cependant, on remarquera, selon un récente enquête Opinion Way (*), que 10% des personnes inscrites sous ce nouveau régime ... ont abandonné en 2009 après leur immatriculation : soit pour moitié parce qu’elles n’ont pas donné suite à leur projet (on peut être immatriculé sans produire de recettes pendant trois ans), soit, dans 30% des cas, parce que l’activité ne « rapportait » pas, soit enfin parce qu’elles ont été radiées (correspondant au décalage des données 2009 entre l’INSEE et l’ACOSS - Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale ).

Notons aussi que 10% des auto-entrepreneurs ont déjà changé de régime, en créant une société...

(*) En fin d’article sont indiquées les sources d’information utilisées dans cette analyse : principalement le sondage « Observatoire de l’auto-entrepreneur » réalisé par l’institut Opinion Way pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation Le Roch les Mousquetaires.

Profil de l’auto-entrepreneur : un public nouveau, plus âgé et plus féminin.

- On dénombre nettement plus de créateurs de plus de 50 ans : 37% contre 16% en 2006 pour l’ensemble des créateurs ; un peu moins de jeunes (16% ont moins de 30 ans contre 21%) et davantage de femmes (36% contre 29%).

- 56% exercent en double activité : 34% sont aussi salariés dont 4% de fonctionnaires, et 22% de retraités. En 2006, selon l’enquête SINE, 15% de l’ensemble des créateurs déclaraient une double activité (dont 9% comme salarié et 6% comme dirigeant d’une autre entreprise). 2% des créateurs sont par ailleurs étudiants (ces derniers étaient aussi 2% des créateurs dans l’enquête SINE).

- La part des chômeurs, 11% dont 5% non indemnisés, est faible ; en comparaison, 40% de l’ensemble des créateurs en 2006 venaient du chômage ...

- Enfin 31% des personnes enregistrées sous ce nouveau régime, n’exercent qu’en auto-entrepreneuriat.

Que constate-t-on de nouveau par rapport au sondage Opinion Way de novembre 2009 et au regard d’autres populations de créateurs d’entreprises ?

Nous utilisons ici des données d’autres enquêtes sur des populations spécifiques de créateurs : enquêtes du réseau France Initiative (qui accorde notamment des prêts d’honneur aux créateurs), données de l’Union des Couveuses (une autre façon de construire et expérimenter son projet sans risque), et celles de l’ADIE - Association pour l’initiative économique - ( une partie des auto-entrepreneurs sans autre activité pouvant être proche du public de l’ADIE, à savoir des personnes ayant difficilement accès aux financements traditionnels).

- Au regard du dernier sondage, on constate un accroissement des personnes en double activité (de 49 à 56%), surtout du fait des retraités (de 17 à 22%), et de ce fait davantage de plus de 50 ans (33 à 37%) ; on dénombre alors moins « d’auto-entrepreneurs sans autre activité » (31 contre 39%).

- La proportion de femmes est nettement plus importante au sein des couveuses (64%), sans doute du fait de l’accompagnement proposé et de la prise de risque progressive. Elle voisine le tiers en ce qui concerne l’ADIE (36%) ou France Initiative (31%). Par contre, les bénéficiaires des couveuses et de France initiative sont nettement plus jeunes (les ¾ ont moins de 40 ans contre 38% chez les auto-entrepreneurs).

- Dernière remarque, rappelons que les ex chômeurs sont plus nombreux du coté des autres populations comparées : ils représentent 95% pour l’Union des Couveuses, 45% pour France Initiative ; et plus de la moitié des bénéficiaires des prêts de l’ADIE sont des Rmistes, à comparer à 11% pour les auto-entrepreneurs.

Dans quels secteurs d’activité interviennent les auto-entrepreneurs ?

- On note une forte présence dans les services (65% des auto-entrepreneurs), notamment les services aux particuliers : 38% des auto-entrepreneurs appartiennent au secteur des services aux particuliers (intégrant les services à la personne, l’éducation, la santé, les arts, spectacles et activités récréatives) contre 16,5% dans l’enquête Sirene 2008.

- Arts & spectacles très prisés ! Alors que la hausse moyenne pour l’ensemble des créations a été de 75% entre 2008 et 2009, les créations dans les arts, spectacles et activités récréatives ont affiché une hausse de 204% ! Celles dans « les services en direction des personnes » de 189%, celles dans l’éducation de 190% et seulement 19% en santé.

Comparée au nombre de créations 2009, la proportion d’auto-entrepreneurs est de l’ordre de 80% dans trois activités : les arts, spectacles et activités récréatives (79%), l’éducation (79%) et les services à la personne (78%) ; seul le secteur de la santé se différencie fortement (29% d’auto-entrepreneurs).

- 27% appartiennent au secteur des services aux entreprises, contre 27% pour l’ensemble des créations 2008 et 29,5% en 2009, là encore une hausse due à l’afflux d’auto-entrepreneurs. Les activités « information et télécommunication », intégrant les activités informatiques, y ont progressé de 141%, et celles des autres services aux entreprises de 109%.

69% des créations d’auto-entreprises concernent l’activité « information et télécommunication » ; 62% dans les activités de services administratifs et de soutien (consultance notamment) et de 41% dans les activités spécialisées scientifiques et techniques.

- Le commerce a moins profité de ce nouveau régime, puisqu’il est nettement sous-représenté au regard de l’ensemble des créations 2008 (18% contre 36), et 21% en 2009 ; seul le commerce de détail a réellement progressé du fait de l’arrivée des auto-entrepreneurs (+89%), alors que les activités commerce de gros et courtage évoluaient peu (+12 et +32%).

Globalement, 53% des créations d’activités dans le commerce se font sous la forme de l’auto-entrepreneuriat.

- Enfin la présence des auto-entrepreneurs est modeste dans l’immobilier (17%) et les hôtels/cafés/restaurants (30,5%), deux secteurs à cheval entre les services et le commerce (boutiques sur rue).

- Les secteurs de la construction et de l’industrie sont proches en termes d’importance dans les deux populations comparées : 12% dans l’enquête Opinion Way contre 14% dans Sirene 2009 pour la construction, avec une progression entre 2008 et 2009, faible (+44%) au regard de autres activités ; les chiffres sont pour l’industrie de 5% et 4,7 pour l’ensemble des créations 2009.

Les auto-entrepreneurs représentent 50,5% des créations dans la construction et 49% dans « l’industrie » ; mais seulement 25% dans les transports.

Quelles recettes déclarées ?

Des résultats modestes en termes de revenu et de chiffre d’affaires, en adéquation avec les caractéristiques de ce régime ...

- 75% des auto-entrepreneurs déclarent avoir facturé en 2009 : entre 81% et 85% pour ceux installés au cours des trois premiers trimestres 2009.

En termes de démarche commerciale, 77% ont démarché des clients, 65% ont établi des prix de vente ou des grilles tarifaires, 44% ont défini un plan recettes/dépenses ; 22% ont contacté un expert-comptable ou un conseil et 10% ont recherché des financements.

Il est à noter, mais ce n’est pas surprenant, que les auto-entrepreneurs "à part entière" (sans autre activité exercée) sont les plus nombreux à avoir démarché, facturé, établi des prix de vente, établi un plan financier de recettes et dépenses et contacté un expert-comptable. En revanche, les retraités sont les moins nombreux à avoir établi un plan financier de recettes et dépenses ...

- Opinion Way fait apparaître un chiffre d’affaires moyen sur l’année 2009 de 6 471€, pour ceux qui ont réalisé du chiffre d’affaires. Soit un CA moyen de 9 484€ pour ceux qui se sont lancés au premier trimestre, de 8 135€ pour ceux qui l’ont fait au deuxième, de 3 705€ pour ceux qui l’ont fait au troisième trimestre et 3 431€ pour ceux qui ont crée au dernier trimestre.

La moitié des auto-entrepreneurs ont facturé moins de 3000 euros en 2009

- En se fondant sur la répartition par tranche de taille de chiffre d’affaires, la moitié des auto-entrepreneurs (52%) ont réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 3 000€ dont 30% moins de 1 000€ ...
14% ont réalisé un chiffre compris entre 3 000 et 4 999€, 15% un chiffre de 5 000 à 9 999€, 12% un chiffre entre 10 000 et 19 999€, 7% un chiffre égal ou supérieur à 20 000€.

Qui réalise un chiffre supérieur à la moyenne (entre 8 366 et 7 973€) ?

Par ordre décroissant, on trouve les auto-entrepreneurs actifs dans le conseil et les études, les retraités, le secteur de la construction, les auto-entrepreneurs sans autre activité ; alors que sont en deçà de la moyenne, les salariés en double activité (5 087€) et les chômeurs (4 977€).

Pour situer ces chiffres, nous proposons quelques comparaisons :

- Prés de 40% des créateurs pérennes à trois ans dans les enquêtes SINE 2001 et 2005 annonçaient un chiffre d’affaires inférieur à 30 000€ par an ; ceux par ailleurs situés dans une tranche inférieure à 15 000€ étaient très habituellement composés des activités ventes sur les marchés, services aux particuliers et éducation.

- 39% des créateurs aidés par l’ADIE déclaraient un chiffre d’affaires de 15 000€ au plus et 28% un chiffre compris entre 15 000 et 30 000€.

- A l’opposé 11% des créateurs pérennes accompagnés par France Initiative en 2007 déclaraient un chiffre au plus égal à 30 000€ HT et 63% un chiffre égal ou supérieur à 75 000€ HT.

Hervé Novelli estimait en janvier 2010 que les auto-entrepreneurs pourraient réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre d’un milliard d’euros en 2009.

L’ACOSS déclarait pour sa part le 22 février 2010 un chiffre d’affaires cumulé de 816 millions d’€ pour les trois premiers trimestres de l’année 2009, soit un chiffre moyen par trimestre d’un peu plus de 3 700€ par auto-entrepreneur ...

N.B. L’enquête Opinion Way ne précise pas s’il s’agit de chiffre d’affaires facturé ou encaissé, alors que l’ACOSS, par définition, ne peut prendre en compte que les recettes encaissés, donnant lieu à cotisations sociales.

Face à cette disparité de données, il faudra attendre mai-juin 2010 pour connaître le chiffre d’affaires précisement réalisé en 2009 (voir notre Nota-Bene, ci-dessous)

Revenus estimés et part de ces revenus dans les revenus globaux.

- 57% de l’ensemble des auto-entrepreneurs interrogés déclarent que leur activité d’auto-entrepreneur a compté au plus pour 30% de leur revenu, allocation chômage comprise (28% moins de 10% des revenus, 36% si l’on ajoute ceux qui disent ne pas savoir), contre 21% pour ceux qui en tirent au moins 80% de leur revenu.

En moyenne, ces revenus ont compté pour 42% des revenus globaux.

Ce sont les auto-entrepreneurs sans autre activité et les chômeurs qui bénéficient de l’apport substantiel de ce nouveau revenu : respectivement les 2/3 et 46% de leurs revenus sont générés par ce nouveau régime.

En revanche, ceux qui exercent une double activité, connaissent une contribution minoritaire à leurs revenus globaux.

Les sondages Opinion Way ne précisent pas les revenus dégagés. Toutefois, une évaluation peut être faite à partir du calcul du bénéficie fiscal imposable. En effet, les auto-entrepreneurs soumis à l‘impôt sur le revenu sont imposés sur la base d’un forfait calculé à partir du chiffre d’affaires : 76% du chiffre d’affaires pour les professions de service, 50% pour la construction et l’industrie et 29% pour le commerce.

Ainsi, à partir d’un calcul d’abord calé sur les services, les 2/3 afficheraient un bénéfice et donc un revenu inférieur à 3 500€, 15% entre 3 500 et de 6 000€ et 18% un revenu de l’ordre de 6 000 à 15 000€. Ces données ne sont que des ordres de grandeurs.

Quelques éléments de comparaison pour situer ces chiffres :

- Selon les données fiscales de 2002 exploitées par l’INSEE, le revenu moyen annuel des travailleurs indépendants (agriculture compris), était de 30 400€ avec de grandes variations selon les activités : de 41 200€ pour l’activité de conseil et assistance aux entreprises à 13 500€ pour les services aux personnes, avec, en position intermédiaire, le commerce de détail, 18 600€ et les activités récréatives, culturelles et sportives, 16 500€.

- Selon l’ADIE, la moyenne des rémunérations que s’octroyaient les bénéficiaires de ses concours en 2003, s’élevait 11 500€, le quart ne prenait aucune rémunération et 26% au plus 9 120€. Ajoutons que 47% déclaraient disposer aussi d’une autre source de revenu (32% via le travail du conjoint et 51% via les aides sociales et les allocations familiales).

Auto-entrepreneur : une activité qui prend du temps.

- 26% ont consacré au moins 80% de leur temps, alors que 37% y passaient moins de 37%.

Les auto-entrepreneurs sans activité ont consacré 75% de leur temps et les chômeurs les 2/3 de leur temps ; salariés et retraités y ont consacré en moyenne 36%.

Ceux qui ont réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 3 000€ ont consacré moins d’1/3 de leur temps ; ceux qui ont consacré prés des 2/3 de leur temps ont réalisé un chiffre d’au moins 10 000€.

L’investissement : avant tout le matériel.

- Celui-ci se concentre en proximité dans l’achat de matériel de production (27% des auto-entrepreneurs l’ont réalisé et 28% envisagent de le faire), et le matériel de bureautique (29% l’ont fait et 20% envisagent de le faire). 10% ont investi dans l’achat de véhicule et 11% envisagent d’y recourir. 9% l’ont fait dans l’achat de conseil (conseil juridique, marketing…) et 11% envisagent d’y recourir. 6% l’ont fait en ce qui concerne la comptabilité et les formalités administratives, 12% l’envisagent. Peu d’investissement concerne les locaux (5%).

5% des auto-entrepreneurs déclarent avoir eu recours à un crédit bancaire, 43% disent avoir ouvert un compte dédié à leur activité professionnelle, distinct de leur compte particulier.

La confiance en l’avenir de leur auto-entreprise : un souhait manifeste de poursuivre l’aventure.

- 68% (70% lors du premier sondage) sont confiants quant à l’avenir de leur entreprise ; ils ne sont que 16% à afficher un indice de confiance inférieur à 50%. Rappelons que 83% se disaient satisfaits de cette expérience, dont 33% très satisfaits lors du premier sondage.

C’est avec le recul que l’on pourra mieux apprécier la portée de ce nouveau régime et son impact économique. Nous vous en reparlerons.

André Letowski
Cet article vient compléter notre précédente analyse pour Consulendo.com : « Une révolution entrepreneuriale ? »

Nota-Bene :

Par trimestre, le chiffre d’affaires moyen par auto-entrepreneur ayant déclaré un chiffre d’affaires est de 3 700 €.

- Le Secrétariat d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation a rendu public, le 26 mai, le chiffre d’affaires généré par les auto-entrepreneurs au cours de l’année 2009. Celui-ci a atteint un total de 934 millions d’euros en 2009 et « au moins 393 millions pour le premier trimestre 2010 ».- Sur l’ensemble de l’année 2009, près de la moitié des auto-entrepreneurs inscrits ont déclaré un chiffre d’affaires positif, soit 149 000 personnes.

- Pour le premier trimestre 2010, 121 000 auto-entrepreneurs ont déclaré avoir généré un chiffre d’affaires positif. Le chiffre d’affaires concernant les déclarations du 1er trimestre 2010 est susceptible de réévaluations à la hausse après la prise en compte des auto-entrepreneurs s’étant créés au premier trimestre et de déclarations retardataires.

- 123 700 auto-entrepreneurs ont été affiliés au premier trimestre 2010 et 19 900 au mois d’avril. Ainsi, 452 700 personnes sont actuellement affiliées au régime de l’auto-entrepreneur d’après les données de l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale.

- Sources et éléments de cadrage de l’article d’André Letowski :

Notre analyse s’appuie principalement sur les sondages Opinion Way, réalisés en novembre 2009 et février 2010, pour l’Union des Auto- Entrepreneurs et la Fondation Le Roch les Mousquetaires. Un millier de créateurs représentatifs des auto-entreprises crées depuis le 1er janvier 2009 ont été interrogés.

Cette analyse fait notamment comparaison, quand cela est possible, avec la dernière enquête SINE de l’INSEE (2006) ou, pour ce qui concerne les secteurs d’activité, avec le fichier des créations 2008 et 2009 recensées par le fichier Sirene de l’INSEE et les données ACOSS (pour les chiffres d’affaires).
Cet article utilise aussi quelques données des enquêtes du réseau France Initiative, les données de l’Union des Couveuses, et celles de l’ADIE).
Enfin il convient de relativiser les résultats analysés, dans la mesure où ce régime est encore très récent.
A.L.

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